Dès qu’une usine cesse son activité, la question du devenir du site industriel se pose. Le risque encouru est la disparition d’une identité : celle des hommes et des femmes qui y ont travaillé, celle de secteurs industriels ou d’entreprises qui ont contribué à l’essor des territoires. La reconnaissance de la valeur patrimoniale des bâtiments leur offre une chance de ne pas disparaître de la mémoire collective. La reconversion de ces lieux en logements, en bureaux ou autres espaces culturels représente autant d’alternatives à une destruction radicale.
A Francières, les bâtiments de la sucrerie sont au cœur d’un parcours d’interprétation de l’histoire et de l’aventure du sucre de betteraves. Ils ont fait l’objet d’une intervention architecturale minimale qui permet de conserver les strates de leur histoire.