De la betterave au sucre

Chargement des betteraves après arrachage Chargement des betteraves après arrachage
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Cylindre de diffusion de type RT Cylindre de diffusion de type RT
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Sucre en morceaux Sucre en morceaux
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Machines et process de fabrication

A partir de la mi-septembre, les betteraves sont arrachées et les sucreries entament une période d’intense activité qui va durer près de quatre mois : c’est le début de la campagne betteravière.

Une fois arrachées, les betteraves sont acheminées à l’usine. Elles sont d’abord pesées, lavées, puis découpées en fines lamelles, appelées cossettes.

Elles sont ensuite plongées dans un grand tambour rotatif rempli d’eau à 73°C, qu’on appelle le diffuseur. Le brassage des cossettes dans l’eau chaude, propulsée à contre-courant, permet de libérer le sucre contenu dans les membranes des cellules. L’eau est ainsi chargée en sucre et devient noirâtre en raison de la présence de nombreuses impuretés, qu’il faut alors séparer.

C’est l’objet de la filtration qui s’opère en deux temps : un lait de chaux est d’abord ajouté au jus de diffusion, que l’on appelle alors « jus vert », afin d’extraire une partie des impuretés. La seconde étape consiste à ajouter du gaz carbonique ; le carbone, au contact de la chaux, forme des cristaux de calcaire qui piègent les impuretés et les précipitent au fond de la cuve. Le jus, éclairci après la filtration, est évaporé progressivement jusqu’à l’obtention d’un sirop.

Les dernières étapes conduisent à l’évaporation totale de l’eau et à la cristallisation du sucre dans des chaudières de cuisson appelées cuites. Les cristaux de sucre ainsi obtenus sont séchés et conditionnés suivant l’usage souhaité.